Notre paroisse vivante et fraternelle, rayonnante de la joie de l'Evangile
 
Paroisse Notre Dame de la Brevenne

COURZIEU

Sa population :    1 118   habitants    

Son territoire :   Située dans les Monts du Lyonnais, c’est l’une des communes les plus étendues du Rhône : 2 700 km².

Certains hameaux sont très éloignés du village : Pomeyrieux a eu, pendant de longues années, une école sur place.

Le relief est très escarpé puisque l’altitude varie entre 269 mètres dans la vallée de la Brévenne et 920 mètres sur les sommets de la Verrière.

La vie de travail

Pendant longtemps, la population était, en grande majorité, composée d’agriculteurs mais, aujourd’hui, leur nombre a considérablement diminué.

C’est grâce à la proximité de la ville de Lyon qu’ils peuvent continuer à vivre de leur profession malgré le relief difficile. Courzieu est classé en zone de montagne.

Leurs productions : fruits rouges (fraises et cerises), légumes, fromages.  Les artisans demeurent nombreux sur le village. 

Trois entreprises importantes sont implantées à Courzieu : SIPPEX (contenants pharmaceutiques), la carrière du Val du Rossand (extraction de granulats) et le parc animalier (oiseaux, vol des rapaces, loups, marmottes). Elles assurent quelques emplois.

Le parc animalier contribue à faire connaître notre village dans la région.

La vie scolaire

Une école accueille les enfants de la maternelle au CM2. Les adolescents fréquentent les collèges de Sainte Foy L’Argentière, Saint Laurent-de-Chamousset ou de L’Arbresle et les jeunes vont aux lycées de L’Arbresle, Tarare ou région lyonnaise.

La vie paroissiale

La vie paroissiale du village s’organise autour de différentes équipes :

  • Une équipe « relais de proximité » se réunit 2 ou 3 fois dans l’année pour faire le point sur la vie de la communauté.
  • 7 équipes liturgiques préparent et animent à tour de rôle les messes célébrées dans notre église sauf la veillée de Noël, préparée par l’ensemble des équipes. D’autres célébrations telles que messe des familles, chemin de croix, 8 décembre favorisent la rencontre des générations.
  • Une équipe funérailles, composée de 4 membres, prépare et anime avec les familles les célébrations pour les défunts.
  • Deux préparatrices baptême, l’une pour les petits enfants et l’autre pour ceux âgés de plus de 7 ans.
  • Les enfants participent à la catéchèse animée, sur place, par deux catéchistes.
  • Une équipe visite les malades.
  • Le chapelet rassemble 3 ou 4 personnes en fin de journée le vendredi, à l’église.

Notre patrimoine religieux

  • L’église actuelle, église Saint-Didier, a été construite sur l’emplacement du « vieux château » suite au délabrement de l’ancienne église qui était située sur la place des Platanes actuelle.

La pose de la première pierre eut lieu le 2 juin 1895 et l’église fut officiellement consacrée le 11 octobre 1896, tandis que la réception définitive des travaux fut effectuée le 31 juillet 1898, mais le clocher n’était pas construit. Le dimanche 18 octobre1903 eut lieu la bénédiction du clocher et d’un carillon de 8 cloches, dont 2 proviennent de l’ancienne église.

L’église de style néogothique, construite à l’emplacement du prieuré-château, domine le village de ses volumes imposants. Elle est orientée nord. Les murs sont en pierre de taille de granit (pour l’extérieur) et en pierre blanche de Lucenay (pour l’intérieur), les toitures sont couvertes de tuiles rondes.

Quelques marches permettent d’accéder au porche de l’église.

Au niveau du porche, 2 tourelles dont l’une abrite l’escalier à vis qui donne accès au clocher. Le clocher a 4 pans et sur chacun, un cadran d’horloge.

A l’intérieur du porche, deux blasons : le blason d’Albon (d’Alexandre d’Albon, prieur de Courzieu de 1675 à 1734) et le blason de Christophe de Rancé et de Marguerite de la Garde (châtelains de Chavanne).

Au-dessus du portail d’entrée de l’église est posée une statue de la Vierge à l’Enfant, en bois polychrome.

Contre le mur est du porche de l’église se trouve une plaque commémorative en marbre rose avec l’inscription : A NOS ENFANTS – MORTS POUR LA FRANCE – COURZIEU – 1914-1918.

L’église comprend une nef centrale et deux nefs latérales avec 4 travées.

Les bancs sont en chêne et deux bancs sont en chêne et fonte (ils proviennent probablement de l’ancienne église).

Le maître-autel (situé dans le chœur), la barrière du chœur, l’autel Saint Joseph (chapelle de gauche), l’autel de la Vierge (chapelle de droite) sont tous en marbre blanc et porphyre (colonnettes). Un autre autel, nef droite en entrant dans l’église, est en marbre blanc.

Les rétables de Saint Joseph et de la Vierge, situés de chaque côté des autels, sont en pierre calcaire. L’ensemble des autels et des rétables a été réalisé en 1986 par le sculpteur E. BRULAT.

Boiseries, stalles, chaire, deux paires de confessionnaux sont en chêne.

Les panneaux de chemin de croix sont en plâtre polychrome.

Les fonds baptismaux adossés, nef gauche en entrant dans l’église, composés d’une cuve baptismale provenant de l’ancienne église et d’un rétable néogothique. La cuve est constituée de deux blocs de granit gris. La vasque octogonale évasée repose sur un piètement de même, à base carrée, elle est cantonnée de quatre blasons sculptés en fort relief aux armes des Sarron, présentés par des figures d’angelots en buste.

Tous les vitraux de l’église ont été réalisés par Paulin CAMPAGNE, peintre-verrier à LYON.

Un petit groupe sculpté en faïence polychrome signé et daté MERCK 1804 représente « Saint Isidore Laboureur » comme le précise l’inscription peinte sur la plinthe. Le groupe sculpté représente Saint Isidore, jeune et modeste laboureur agenouillé en prière, les mains jointes et les coudes appuyés sur une borne ; l’ange, élégante figure ailée vêtue à l’antique et quelque peu androgyne, qui tient avec aisance les deux branches de l’araire (charrue) et enfin l’attelage des bœufs blancs à taches noires, pliant sous le joug.

Le carillon est composé actuellement de 8 cloches, dont 2 proviennent de l’ancienne église. La plus ancienne de 1726, est richement décorée de figures animalières et végétales, l’autre est de 1832.

La municipalité et l’association « le patrimoine de Courzieu » prépare la restauration et l’agrandissement du carillon.

Yoann, jeune originaire de village, s’est passionné pour ce carillon. Il a fait une formation de carillonneur et a bâti un beau projet pour l’amélioration de ce carillon avec la fonte de nouvelles cloches, dont deux fondues sur la place du village en mai 2022.

La chapelle de Pomeyrieux

La chapelle inaugurée le 15 août 1945 est dédiée à la Vierge.

La chapelle fut construite au sortir de la deuxième guerre mondiale, d’après les plans de Monsieur DELAVAL, architecte honoraire des Hospices Civils de Lyon. La cloche porte les prénoms des filles du donateur du terrain. Les vitraux ont été réalisés par Adrien JACQUI, artiste croix-roussien.

La chapelle dédiée à la Vierge a été inaugurée le 15 août 1945.

Depuis, tous les ans, le premier dimanche d’octobre, les habitants des environs se réunissent pour célébrer le Rosaire.

La chapelle de Saint Bonnet-le-Froid

Saint Bonnet-le-Froid est situé entre le col de Malval et le col de la Luère.

La tradition rapporte que ce lieu a toujours été un lieu de culte, la chapelle datant du VIIIème siècle est dédiée à Saint Bonnet dont la dépouille aurait été ramenée de l’île Barbe à St Bonnet, sa ville natale, la nuit du 23 au 24 juin 722, solstice d’été.

Affectée à la paroisse Notre Dame de la Brévenne, il n’y a plus de culte. Seulement le 15 août l’Assomption de Marie était fêtée jusqu’en 2020.

La chapelle Saint Clair

Dénommée chapelle rurale, cette chapelle, aujourd’hui disparue, est citée dans les archives comme ayant été construite au XVème siècle.

Située aux limites de Courzieu et Yzeron, elle accueillait les habitants des environs menacés de cécité ou de problèmes ophtalmologiques, car tout près se trouve une source qui, selon la croyance populaire, avait la vertu de guérir les maux d’yeux.

Cette chapelle était attenante à un ermitage que l’on connaît, grâce à un acte de vente du 4 janvier 1738.

La chapelle était encore réparée en 1819 grâce à des souscriptions auprès des habitants des communes environnantes mais vers 1840 elle commence à se dégrader.

Grâce à un habitant, dont les ancêtres vivaient à proximité, le souvenir a pu se perpétuer. Avec l’aide de l’association du patrimoine de Courzieu, l’autel de la chapelle et le contour de l’habitat de l’ermite ont pu être mis à jour. Une plaque relate l’histoire de cette chapelle.